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Les grands moments de ce jour là dans le passé
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Katje
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Re: Les grands moments de ce jour là dans le passé
4 avril 1968.
Celui qui a déclenché la révolution non violente pour les droits civiques des Noirs est atteint d'une balle mortelle à 39 ans.
Celui qui a déclenché la révolution non violente pour les droits civiques des Noirs est atteint d'une balle mortelle à 39 ans.
L'après-midi est sur le point de s'achever. Dans sa chambre du Lorraine Motel de Memphis, Martin Luther King est inquiet, fatigué.
Depuis quelque temps, le pasteur est largement critiqué, désavoué, inégalement suivi.
Après une succession d'échecs, il peine à rassembler les foules autour de ses sermons, son image décline.
Néanmoins, il persiste à vouloir prouver que la non-violence est la solution.
C'est pour cela qu'il est revenu à Memphis, la veille, le 3 avril 1968, avec ses partisans afin de soutenir la grève des éboueurs noirs de la ville
en espérant que, contrairement à la fois précédente, la manifestation ne se finisse pas en scènes de pillage et en fusillades.
La municipalité locale condamne sa venue, de même que la Maison-Blanche, mais ça lui est égal.
Il est obsédé par tout cela, mais ne laisse rien transparaître. Avant d'aller dîner, il se change dans la chambre 306,
une chambre qu'il a si souvent occupée avec son ami et confrère le révérend Ralph Abernathy qu'elle est surnommée "suite King-Abernathy", d'après les dires de ce dernier.
Un peu avant 18 heures, King sort sur le balcon pour converser avec ses amis qui l'attendent sur le parking, en contrebas.
Ils sont tous invités à dîner chez le révérend Billy Kyles, qui se tient à quelques mètres de Martin Luther, sur le balcon.
À 18 h 1, un coup de feu retentit. La balle atteint King au visage. Elle entre par sa joue droite, fracasse sa mâchoire et plusieurs vertèbres, avant de sectionner sa moelle épinière. Martin Luther King s'effondre sur le sol.
Ses amis accourent du parking pour le secourir, il est défiguré et gît dans une mare de sang.
Les regards se lèvent pour voir d'où a été tiré le coup. Probablement du bâtiment d'en face, mais rien ne bouge.
À la vue du King sans connaissance, c'est la panique, les cris, les pleurs.
Arrivés rapidement sur place, les secours embarquent le corps pour l'emmener au St Joseph's Hospital.
Malgré un massage cardiaque manuel, le coeur de King ne repart pas. À 19 h 5, la mort de Martin Luther King est officielle.
solognet- Messages : 1518
Date d'inscription : 12/08/2010
titanic
Ah, ah !!! je crois que tu m'avais dejà montré cette photo , mais c'est bien vu .
Fanfan- Messages : 338
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Age : 68
solognet- Messages : 1518
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Age : 59
Localisation : SO AQUITAINE
Re: Les grands moments de ce jour là dans le passé
21 avril 1521
Décès de Magellan, navigateur portugais né en 1480 en Espagne. Il avait pris très tôt du service, en Afrique tout d'abord, puis en Asie vers 1509. En froid avec la royauté Portugaise (qui lui reprochait certaines malversations), Magellan soumet en 1516 à celle d'Espagne son projet d'atteindre les îles aux épices, notamment les Moluques. L'expédition démarre le 6 mars 1520, faisant escale à la Terre de Feu, avant de passer le détroit qui portera le nom de Magellan, puis d'atteindre les îles Mariannes (Guam), et enfin l'archipel des Philippines. Le 21 avril 1521, il tombe dans un guet-apens sur la plage de l'île de Mactan : Magellan est tué. L'expédition rejoint l'Espagne le 6 septembre 1522, avec seulement dix-huit hommes à bord.
Décès de Magellan, navigateur portugais né en 1480 en Espagne. Il avait pris très tôt du service, en Afrique tout d'abord, puis en Asie vers 1509. En froid avec la royauté Portugaise (qui lui reprochait certaines malversations), Magellan soumet en 1516 à celle d'Espagne son projet d'atteindre les îles aux épices, notamment les Moluques. L'expédition démarre le 6 mars 1520, faisant escale à la Terre de Feu, avant de passer le détroit qui portera le nom de Magellan, puis d'atteindre les îles Mariannes (Guam), et enfin l'archipel des Philippines. Le 21 avril 1521, il tombe dans un guet-apens sur la plage de l'île de Mactan : Magellan est tué. L'expédition rejoint l'Espagne le 6 septembre 1522, avec seulement dix-huit hommes à bord.
Re: Les grands moments de ce jour là dans le passé
28 avril 1611
Le curé Godifri est brûlé comme sorcier. Ce pauvre curé s'était passionné pour les livres de magie, à tel point qu'il avait vraiment fini par croire qu'il était sorcier. Il avait appris quelque chose qui le fascinait : pour se faire aimer d'une femme, il suffisait de souffler dessus. Aussi, le curé Godifri se mit-il à souffler sur toutes les femmes qu'il rencontrait. On raconte même qu'il parvint à souffler sur toutes les religieuses d'un couvent. Toute la communauté y passa... Il obtenait certainement de nombreux résultats, car le Parlement fut saisi de l'affaire et le condamna à être brûlé vif.
Le curé Godifri est brûlé comme sorcier. Ce pauvre curé s'était passionné pour les livres de magie, à tel point qu'il avait vraiment fini par croire qu'il était sorcier. Il avait appris quelque chose qui le fascinait : pour se faire aimer d'une femme, il suffisait de souffler dessus. Aussi, le curé Godifri se mit-il à souffler sur toutes les femmes qu'il rencontrait. On raconte même qu'il parvint à souffler sur toutes les religieuses d'un couvent. Toute la communauté y passa... Il obtenait certainement de nombreux résultats, car le Parlement fut saisi de l'affaire et le condamna à être brûlé vif.
Re: Les grands moments de ce jour là dans le passé
4 juillet 1465
Par un édit royal, les Parisiens habitant au premier étage sont obligés de poser une bougie devant leur fenêtre dès la nuit tombante. Par cet édit, Louis XI créait en quelque sorte le premier éclairage public. Mais ce système présentait de tels risques d'incendie qu'il fut rapidement abandonnné au profit des seules lanternes qui se trouvaient en permanence dans les rues, celles des enseignes de boutiques. En hiver, dès 4 heures du soir, les rues de Paris devenaient de véritables coupe-gorge et Boileau écrivait dans l'une de ses satires :
Le bois le plus funeste et le moins fréquenté
Est, au prix de Paris, un lieu de sûreté. Afin de protéger les habitants, on avait institué, en plus du guet, la « garde-assise ». Des veilleurs passaient la nuit à certains carrefours et dans certaines rues. Leurs postes étant très clairsemés, ils grelottaient de peur. En outre, les brigands avaient pris une telle assurance que les veilleurs, pour éviter d'être égorgés, se refusaient à sortir de chez eux. En 1558, la municipalité de Paris fit un effort et plaça à chaque coin de rue un « falot ardent », c'est-à-dire un pot garni de poix et d'étoupe. Le résultat ne fut guère plus concluant. Enfin, Louis XIV, en 1662, accorda des privilèges au sieur Laudati Caraffe qui avait proposé d'installer un système de location de porte-lanternes. Ceux-ci percevaient trois sols le quart d'heure pour un piéton et cinq sols pour un carrosse. Ces porte-lanternes, en général des enfants de quinze à seize ans, stationnaient au Palais-Royal. Toutefois, c'est le lieutenant de police La Reynie qui institua un système d'éclairage plus sérieux et plus régulier. Il commença par faire suspendre une lanterne allumée à chaque extrémité de rue, et une troisième au milieu de la voie. Les Parisiens furent enthousiastes et Mme de Sévigné écrivait : « Nous trouvâmes plaisant d'aller ramener Mme Scarron à minuit au fin fond du Faubourg Saint-Germain... quasi dans la campagne... nous revîmes gaiement à la faveur des lanternes, et dans la sûreté des voleurs... » Elle n'était pas la seule à se montrer enchantée et, aux yeux de beaucoup de personnes, Paris, avec ses trois quinquets par rue, fut considéré comme la ville-lumière.
Par un édit royal, les Parisiens habitant au premier étage sont obligés de poser une bougie devant leur fenêtre dès la nuit tombante. Par cet édit, Louis XI créait en quelque sorte le premier éclairage public. Mais ce système présentait de tels risques d'incendie qu'il fut rapidement abandonnné au profit des seules lanternes qui se trouvaient en permanence dans les rues, celles des enseignes de boutiques. En hiver, dès 4 heures du soir, les rues de Paris devenaient de véritables coupe-gorge et Boileau écrivait dans l'une de ses satires :
Le bois le plus funeste et le moins fréquenté
Est, au prix de Paris, un lieu de sûreté. Afin de protéger les habitants, on avait institué, en plus du guet, la « garde-assise ». Des veilleurs passaient la nuit à certains carrefours et dans certaines rues. Leurs postes étant très clairsemés, ils grelottaient de peur. En outre, les brigands avaient pris une telle assurance que les veilleurs, pour éviter d'être égorgés, se refusaient à sortir de chez eux. En 1558, la municipalité de Paris fit un effort et plaça à chaque coin de rue un « falot ardent », c'est-à-dire un pot garni de poix et d'étoupe. Le résultat ne fut guère plus concluant. Enfin, Louis XIV, en 1662, accorda des privilèges au sieur Laudati Caraffe qui avait proposé d'installer un système de location de porte-lanternes. Ceux-ci percevaient trois sols le quart d'heure pour un piéton et cinq sols pour un carrosse. Ces porte-lanternes, en général des enfants de quinze à seize ans, stationnaient au Palais-Royal. Toutefois, c'est le lieutenant de police La Reynie qui institua un système d'éclairage plus sérieux et plus régulier. Il commença par faire suspendre une lanterne allumée à chaque extrémité de rue, et une troisième au milieu de la voie. Les Parisiens furent enthousiastes et Mme de Sévigné écrivait : « Nous trouvâmes plaisant d'aller ramener Mme Scarron à minuit au fin fond du Faubourg Saint-Germain... quasi dans la campagne... nous revîmes gaiement à la faveur des lanternes, et dans la sûreté des voleurs... » Elle n'était pas la seule à se montrer enchantée et, aux yeux de beaucoup de personnes, Paris, avec ses trois quinquets par rue, fut considéré comme la ville-lumière.
Re: Les grands moments de ce jour là dans le passé
14 août 1775Catherine II détruit les cosaques Zaporogues. Il s'agissait d'une tribu de cosaques guerriers dont l'organisation était assez singulière. Ils vivaient en commun, mettant en commun tous leurs biens, leurs champs, et jusqu'à la nourriture. Les Zaporogues n'aceptaient aucune femme et, pour se perpétuer, ils se contentaient d'accepter tous les nouveaux venus qui étaient en général des déserteurs ou des aventuriers. Les Zaporogues vivaient aussi de butin et de razzias. Aussi tous les tsars, les uns après les autres, essayèrent-ils d'adoucir leurs moeurs, de leur faire prendre femme ou du moins de les inciter à vivre d'une façon plus normale. Tout échoua ; Catherine II dut donc employer la force : elle envoya une armée qui extermina toute la tribu.
Re: Les grands moments de ce jour là dans le passé
17 août 1737
Naissance de Parmentier, qui réhabilita la pomme de terre en France. La première trace dont l'Histoire ait gardé le souvenir d'une consommation de pommes de terre dans notre pays (on l'appelait alors la cartoufle), serait d'avoir été servie à la table de Louis XIII en 1616, mais le roi dut les trouver immangeables car il n'y eut absolument aucune suite donnée à cette tentative. Turgot fit de nouveau un essai pour tenter de répandre l'emploi de la cartoufle en France. Il avait commencer à en lancer la culture dans certaines régions comme le Limousin ou l'Angoumois, mais les préventions de l'opinion publique étaient telles que, malgré un avis favorable et rassurant de l'Académie de médecine, il avait dû renoncer à son projet. Quand Parmentier reprit l'idée, il publia une analyse chimique de la pomme de terre, essayant ainsi de démontrer qu'elle ne présentait véritablement aucun danger. Mais les Français demeuraient toujours aussi réticents. Pour secourt leur routine, pour réussir à les convaincre, il fallait, pensait-il, un coup d'éclat et tout d'abord la protection d'un haut personnage. Il obtint celle de Louis XIV lui-même, à qui il demanda aussitôt cinquante arpents de la plaine des Sablons. Ce terrain était fait de sables qui semblaient à première vue assez stériles, mais Parmentier s'acharna : il laboura lui-même et planta les cinquante arpents. Les premières fleurs qui poussèrent furent aussitôt cueillies et portées au roi. Et l'on raconte que, malgré le sourire moqueur de nombreux courtisans, le 24 août 1786, veille de la Saint-Louis, le roi parut, une fleur de pomme de terre à la boutonnière. La vogue de la fleur entraîna celle du tubercule. Avant de devenir utile, la pomme de terre était devenue à la mode. Pour exciter encore la curiosité des Parisiens, Parmentier avait fait placer des gardes autour de ses champs. Pourtant, une nuit, une bonne partie des pommes de terre furent volées. En apprenant le larcin, Parmentier fut ravi et récompensa largement le porteur de la nouvelle : c'était pour lui la certitude « qu'il n'existait plus de préjugés contre la pomme de terre » disait-il. Quelque temps plus tard, il organisa un grand repas en invitant toutes les notabilités de l'époque, dont Franklin et Lavoisier. La pomme de terre avait été préparée sous toutes les formes possibles et imaginables : elle constituait absolument tous les services du repas, depuis le potage en allant même jusqu'à la liqueur, qui en avait été, elle aussi, extraite.
Naissance de Parmentier, qui réhabilita la pomme de terre en France. La première trace dont l'Histoire ait gardé le souvenir d'une consommation de pommes de terre dans notre pays (on l'appelait alors la cartoufle), serait d'avoir été servie à la table de Louis XIII en 1616, mais le roi dut les trouver immangeables car il n'y eut absolument aucune suite donnée à cette tentative. Turgot fit de nouveau un essai pour tenter de répandre l'emploi de la cartoufle en France. Il avait commencer à en lancer la culture dans certaines régions comme le Limousin ou l'Angoumois, mais les préventions de l'opinion publique étaient telles que, malgré un avis favorable et rassurant de l'Académie de médecine, il avait dû renoncer à son projet. Quand Parmentier reprit l'idée, il publia une analyse chimique de la pomme de terre, essayant ainsi de démontrer qu'elle ne présentait véritablement aucun danger. Mais les Français demeuraient toujours aussi réticents. Pour secourt leur routine, pour réussir à les convaincre, il fallait, pensait-il, un coup d'éclat et tout d'abord la protection d'un haut personnage. Il obtint celle de Louis XIV lui-même, à qui il demanda aussitôt cinquante arpents de la plaine des Sablons. Ce terrain était fait de sables qui semblaient à première vue assez stériles, mais Parmentier s'acharna : il laboura lui-même et planta les cinquante arpents. Les premières fleurs qui poussèrent furent aussitôt cueillies et portées au roi. Et l'on raconte que, malgré le sourire moqueur de nombreux courtisans, le 24 août 1786, veille de la Saint-Louis, le roi parut, une fleur de pomme de terre à la boutonnière. La vogue de la fleur entraîna celle du tubercule. Avant de devenir utile, la pomme de terre était devenue à la mode. Pour exciter encore la curiosité des Parisiens, Parmentier avait fait placer des gardes autour de ses champs. Pourtant, une nuit, une bonne partie des pommes de terre furent volées. En apprenant le larcin, Parmentier fut ravi et récompensa largement le porteur de la nouvelle : c'était pour lui la certitude « qu'il n'existait plus de préjugés contre la pomme de terre » disait-il. Quelque temps plus tard, il organisa un grand repas en invitant toutes les notabilités de l'époque, dont Franklin et Lavoisier. La pomme de terre avait été préparée sous toutes les formes possibles et imaginables : elle constituait absolument tous les services du repas, depuis le potage en allant même jusqu'à la liqueur, qui en avait été, elle aussi, extraite.
Re: Les grands moments de ce jour là dans le passé
28 octobre 1886
Inauguration de la Statue de la Liberté. Lors des émeutes de 1848, Bartholdi fut le témoin d'un incident qui fut le point de départ de son inspiration. Devant une barricade, des émeutiers s'étaient arrêtés, trop découragés pour donner l'assaut. C'est alors qu'une jeune fille apparut une torche à la main. Elle sauta sur la barricade au milieu des balles qui sifflaient, entraînant derrière elle tous les émeutiers. Bartholdi avait devant lui la statue à laquelle il rêvait , mais ne commença à la réaliser qu'en 1874, faisant d'abord une effigie de trois mètres de haut qu'il agrandit par la suite quatre fois, jusqu'à atteindre dix mètres. En 1875, se constitua un comité en vue de la construction de la statue qui serait placée à Bedloe-Island, un îlot de la rade de New York. La liberté semblerait ainsi accueillir le visiteur et éclairer le port. Ce monument serait exécuté avec des plaques de cuivre repoussé martelées et rivées sur une armure de fer intérieure, dont l'exécution serait confiée à Eiffel. On ouvrit également une souscription nationale par voie de presse. Le peuple français devait offrir la statue, l'exécution du piedestal revenant aux Américains.
Enfin terminée, la statue atteignait quarante-huit mètres de hauteur. Avant son transport en Amérique, la statue fut démontée. Elle fut ainsi expédiée en 210 caisses à bord du navire L'Isère. Le premier rivet fut posé le 12 juillet 1886 et le dernier le 28 octobre en présence du président Cleveland. Il y avait beaucoup de brouillard et il tombait une pluie fine et froide. La journée commença par une parade civile et militaire. Lesseps prit la parole et proclama la statue « la huitième merveille du Monde. » Puis ce fut au tour du sénateur Evarts de prononcer un discours, mais il n'eut pas beaucoup de chance : une des phrases de son allocution ayant été applaudie, Bartholdi crut y voir la fin du discours et il tira la corde qui devait dévoiler la statue. Quand le visage de la « Liberté » apparut, toutes les sirènes du port se mirent à mugir, un vaisseau tira une bordée et l'orchestre se mit à jouer les hymnes nationaux. Ce n'est qu'après tout ce tintamarre que le pauvre Evarts put achever son discours.
Re: Les grands moments de ce jour là dans le passé
Ah, que deviendraient les hommes s'il n'y avait pas les femmes! Et on dit que c'est le sexe faible!
gachdel- Messages : 1153
Date d'inscription : 09/08/2012
Localisation : entre Bretagne et Normandie
Re: Les grands moments de ce jour là dans le passé
30 janvier 1828
Naissance des omnibus parisiens. Au début du XIXe siècle, on reprit l'idée des carrosses à cinq sols qui, au XVIIe siècle, possédaient des départs à heures réglées, des trajets immuables, et des prix modiques. C'est en 1828 que Baudry, qui avait exploité avec succès à Nantes un service de voitures omnibus, obtint la permission de faire rouler les premières voitures sur les Boulevards. Ces véhicules, qui avaient l'aspect des anciennes diligences, contenaient de douze à vingt personnes, toutes à l'intérieur, l'impériale n'étant pas encore connue.
Des affiches placardées sur les murs de Paris annoncèrent en ces termes leur création : « Ces voitures, dont le nombre va progressivement être porté jusqu'à cent dans Paris, préviennent de leur passage par un jeu de trompettes de nouvelle invention. Elles sont organisées de manière qu'elles s'arrêtent au moindre signe fait au cocher ou au conducteur, que la portière située dans la partie postérieure ne fait courir aucun danger aux personnes qui montent ou descendent, qu'un conducteur chargé de la perception du prix de la course veille au maintien de l'ordre qui doit toujours y régner. Chacune d'elles porte sur ses flancs l'indication du point de départ et d'arrivée. Le prix de la course, qui est de 25 centimes, ne variera jamais quel que soit le point de la ligne où monte le voyageur qui fait arrêter partout où il veut descendre. »
Naissance des omnibus parisiens. Au début du XIXe siècle, on reprit l'idée des carrosses à cinq sols qui, au XVIIe siècle, possédaient des départs à heures réglées, des trajets immuables, et des prix modiques. C'est en 1828 que Baudry, qui avait exploité avec succès à Nantes un service de voitures omnibus, obtint la permission de faire rouler les premières voitures sur les Boulevards. Ces véhicules, qui avaient l'aspect des anciennes diligences, contenaient de douze à vingt personnes, toutes à l'intérieur, l'impériale n'étant pas encore connue.
Des affiches placardées sur les murs de Paris annoncèrent en ces termes leur création : « Ces voitures, dont le nombre va progressivement être porté jusqu'à cent dans Paris, préviennent de leur passage par un jeu de trompettes de nouvelle invention. Elles sont organisées de manière qu'elles s'arrêtent au moindre signe fait au cocher ou au conducteur, que la portière située dans la partie postérieure ne fait courir aucun danger aux personnes qui montent ou descendent, qu'un conducteur chargé de la perception du prix de la course veille au maintien de l'ordre qui doit toujours y régner. Chacune d'elles porte sur ses flancs l'indication du point de départ et d'arrivée. Le prix de la course, qui est de 25 centimes, ne variera jamais quel que soit le point de la ligne où monte le voyageur qui fait arrêter partout où il veut descendre. »
solognet- Messages : 1518
Date d'inscription : 12/08/2010
Age : 59
Localisation : SO AQUITAINE
Re: Les grands moments de ce jour là dans le passé
Il y a 50 ans aujourd'hui c'était l'assassinat de Kennedy.
Ce même jour, nous achetions notre premier frigo.
Mais cet évènement a été moins médiatisé ...
Ce même jour, nous achetions notre premier frigo.
Mais cet évènement a été moins médiatisé ...
ces jours là
Je me souviens très bien !!! je savais par cœur les premières lignes de l'article du journal
Fanfan- Messages : 338
Date d'inscription : 19/08/2011
Age : 68
Re: Les grands moments de ce jour là dans le passé
27 janvier 1945.
Il y a 70 ans l’armée rouge entrait dans le camp d’Auschwitz Birkenau, près de Cracovie.
Lorsqu’ils arrivent, les soldats russes retrouvent sur place seulement 7.650 personnes dont 180 enfants. Trop fatigués, invalides, les nazis les ont laissés là. 200.000 autres prisonniers ont été évacués quelques jours plus tôt. Des survivants qui vont marcher pendant des jours dans le froid terrible de cet hiver 1945, les soldats nazis espéraient les ramener en Allemagne.
Il y a 70 ans l’armée rouge entrait dans le camp d’Auschwitz Birkenau, près de Cracovie.
Lorsqu’ils arrivent, les soldats russes retrouvent sur place seulement 7.650 personnes dont 180 enfants. Trop fatigués, invalides, les nazis les ont laissés là. 200.000 autres prisonniers ont été évacués quelques jours plus tôt. Des survivants qui vont marcher pendant des jours dans le froid terrible de cet hiver 1945, les soldats nazis espéraient les ramener en Allemagne.
Re: Les grands moments de ce jour là dans le passé
Et les hommes sont toujours capables d'atrocités de ce genre...
Je vais aller emprunter ce livre à la bibliothèque, je l'avais déjà lu, mais je le relirai avec plaisir. http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100128970
Je vais aller emprunter ce livre à la bibliothèque, je l'avais déjà lu, mais je le relirai avec plaisir. http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100128970
gachdel- Messages : 1153
Date d'inscription : 09/08/2012
Localisation : entre Bretagne et Normandie
grands moments
A méditer... l'actualité nous rappelle qu'il y a toujours des fous... :
Fanfan- Messages : 338
Date d'inscription : 19/08/2011
Age : 68
Re: Les grands moments de ce jour là dans le passé
On croit qu'on apprend toujours du Passé (des épreuves de l'Histoire de l'Humanité : plus jamais ça, etc.)
certes oui mais on n'est pas à l'abri
Je pense que ce n'est qu'une illusion car chaque génération d'humains traverse sa propre histoire...
Il n'y a qu'à regarder à plus petite échelle l'histoire d'une famille et combien la majorité de ses membres n'écoutent rien, n'analysent rien de ce qui a pu se passer auparavant dans leur propre famille ; la majorité n'en tire aucune morale, bien au contraire, le plus souvent, les enfants voire même les petits et arrières petits enfants commettent les mêmes erreurs ou reproduisent des schémas similaires... C'est pour ça que malheureusement, les erreurs tragiques du Passé peuvent se reproduire à l'échelle d'un pays, d'un continent, de la planète
Et c'est vraiment dommage...
certes oui mais on n'est pas à l'abri
Je pense que ce n'est qu'une illusion car chaque génération d'humains traverse sa propre histoire...
Il n'y a qu'à regarder à plus petite échelle l'histoire d'une famille et combien la majorité de ses membres n'écoutent rien, n'analysent rien de ce qui a pu se passer auparavant dans leur propre famille ; la majorité n'en tire aucune morale, bien au contraire, le plus souvent, les enfants voire même les petits et arrières petits enfants commettent les mêmes erreurs ou reproduisent des schémas similaires... C'est pour ça que malheureusement, les erreurs tragiques du Passé peuvent se reproduire à l'échelle d'un pays, d'un continent, de la planète
Et c'est vraiment dommage...
solognet- Messages : 1518
Date d'inscription : 12/08/2010
Age : 59
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