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PREMIÈRE GUERRE MONDIALE 14-18.

En 1915, la plupart des hommes sont à la guerre et les femmes participent à l’effort de guerre.
Elles sont embauchées en tant qu’ouvrières dans les usines de guerre, elles participent au travail hospitalier
et de bienfaisance et elles remplacent des maris absents dans le commerce et l’industrie...
La guerre entraîne aussi des restrictions économiques et l’arrêt de toute vie mondaine.
Ceci provoque la décadence des classe élevées et moyennes;
l’influence bourgeoise est supplantée par celle des milieux des affaires.
Pour la mode cela se traduit par l’abondance des toilettes compliquées, le style même se dépouille,
l’unité de la ligne va être rompue, la jupe de ville se raccourcit et le soulier bas supplante la bottine.
C’est ainsi que les femmes sont couramment vêtues de pantalons de coupes diverses...
et certaines idées, concernant le port du pantalon, sont dès lors bousculées.
La femme allège peu à peu sa garde-robe; le corset est supprimé, la jupe se raccourcit au dessus de la cheville,
et les formes droites sont mieux adaptées à une vie plus active.
Seules les toilettes du soir restent longues et maintiennent une tradition d’élégance.
Une grande dame de la mode fait ses débuts à cette époque et contribue à l’évolution de ce début de siècle:
Coco CHANEL.
La fin de la première Guerre Mondiale marque aussi la fin d’un monde et le changement des mentalités:
les femmes se rapprochent de l’idéal d’indépendance et de liberté que CHANEL met dans sa vie et dans ses créations.

Après la guerre, l’émancipation féminine et le besoin de divertissement contribuent à révolutionner la mode.
Les années 20 sont le théâtre d’une joie de vivre et d’une énergie particulières.
C’est à partir des années folles que le vêtement se simplifie vraiment avec des formes éloignées du corps:
les longueurs raccourcissent, la taille détend, les bas acquièrent un nouveau statut social.

En 1922 naît le vépéciste LA REDOUTE.
En 1927 les jambes sont découvertes jusqu’aux genoux...mais trois ans plus tard, les robes rallongent jusqu’aux mollets.
Le vêtement féminin joue la souplesse et la fluidité et, avec le pyjama de plage, le pantalon entre dans la garde-robe féminine.

Au début des années 30, après avoir gommé les formes, au temps du “Charleston”, l’élégance féminine revalorise le corps.
En 1933, la commercialisation du latex va révolutionner la fabrication des sous-vêtements.

La fin des années 30 voit les robes raccourcir une fois de plus, mais pas autant qu’au cours des années 20.